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Journée de réflexion et d'échange
Lausanne, samedi 2 février 2008 Salle des cantons, Buffet de la Gare, Lausanne
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CAPITALISME
peut-on reprendre
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10h00 | Accueil |
10h30 | Capitalisme, peut-on rendre le contrôle? |
14h00 | Quelles pistes pour atténuer les dérives du capitalisme? |
15h00 | Débat général entre les participant-e-s et les intervenant-e-s |
16h00 | Assemblée générale |
On peut encore résister au capitalisme !
Réunis à Lausanne, samedi 2 février, les socialistes chrétiens romands n’ont pas craint d’aborder un très gros sujet: face au capitalisme et à la mondialisation, peut-on reprendre le contrôle? De récents événements ont d’ailleurs prouvé qu’il est urgent que la gauche réfléchisse à ce problème. S’il n’était pas question de définir une nouvelle théorie économique, orateurs et public se sont accordés à dresser un bilan catastrophique de l’économie mondiale, à définir quelques moyens de résistance et, surtout, à refuser la résignation.
Le pasteur genevois Bernard van Baalen a ouvert la journée par une méditation rappelant que focaliser sur le ciel permet à d’autres de s’occuper des choses terrestres: les croyants sont appelés à être des hommes sensés qui observent concrètement les clauses de l’Alliance.
Haute personnalité du journalisme mondial, le directeur du «Monde diplomatique», Ignacio Ramonet, a captivé l’auditoire par une saisissante synthèse de l’état du monde. Le capitalisme, s’il semble dominer sans partage l’économie planétaire, n’en traverse pas moins une série de crises qui sont l’occasion de le remettre en question et d’imaginer un «socialisme du XXIe siècle» à l’image par exemple de ce qui apparaît en Amérique latine. La presse, qui n’est plus un contre-pouvoir, se livre à un lavage de cerveau planétaire qui tente de convaincre les peuples que tous les malheurs économiques qu’on leur impose sont pour leur bien. Or, il y a beaucoup de gens qui n’y croient pas et se mobilisent. Cela devrait forcer le socialisme, qui s’était mis à la remorque de la mondialisation, en Europe particulièrement, à remettre clairement en question les certitudes et le soi-disant modernisme de la mondialisation.
Si Sandrine Salerno, conseillère administrative socialiste de Genève, malade, n’a pas pu apporter sa contribution, Marianne Huguenin, syndique de Renens (POP-PdT), a poursuivi la réflexion en appelant à une résistance concrète et quotidienne à l’état d’esprit dominant. Admettant la faillite des modèles communistes, appelée par ses fonctions à gérer et atténuer les difficultés de ses administrés, elle a insisté sur les buts à viser (justice, solidarité), sur les possibilités réelles de faire de la politique avec des valeurs, en proximité continue avec la population, et sur la recherche des moyens de retrouver une démocratie effective. Ce n’est probablement pas demain que le capitalisme s’effondrera et que la Justice régnera. Les socialistes chrétiens refusent cependant le fatalisme: si l’on renonce à l’espoir de le rendre meilleur, le Monde ne peut que devenir pire!
Compte-rendu de Jean-François Martin, rédacteur FRSC
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